Devenir propriétaire dans les prochaines années : étude de cas

Il y a quelques semaines, Daniel Lanteigne, associé principal au Groupe Mirador, a eu la chance d’être l’expert invité du journaliste Martin Vallières de La Presse dans sa chronique Train de vie.

Nous vous invitons à aller lire l’article pour découvrir les conseils que Daniel offre à ce jeune couple en préparation de leur projet d’achat d’une première propriété.
Le cas étudié est celui de Louis et Amélie, un couple qui souhaite devenir propriétaire dans les prochaines années.

Les chiffres :

Amélie (27 ans) Louis (32 ans)
Revenus 60 000 $ 85 000 $
Actifs
REER 22 000 $ 42 000 $
CELI 66 000 $ 91 000 $
Non enregistré 15 000 $
Valeur de la PME 317 000 $
Passifs
Prêt auto 25 000 $

Pour des raisons éditoriales, la chronique traite d’éléments économiques (vigueur du marché immobilier et taux d’intérêt), de motivation sociale et de stratégie d’épargne.

Toutefois, lorsque nous avons analysé la situation de Louis et Amélie, notre travail a révélé d’autres aspects de la planification financière que nous souhaitions aborder dans une série d’articles :

  1. la situation matrimoniale : conjoints de fait ;
  2. la planification financière au-delà de l’achat de leur propriété (à venir) ;
  3. la finance comportementale et son influence sur nos décisions (à venir) ;

L’environnement légal de Louis et Amélie : conjoints de fait

Vous n’êtes peut-être pas sans savoir que les conjoints de fait ne sont pas protéger par la Loi au même titre que des conjoints mariés ou unis civilement au Québec. Il n’y a donc aucun règlement qui protège les intérêts financiers de Louis ou Amélie en cas de séparation ou de décès.

En ce sens, nous souhaitions soulever certains risques / enjeux que présentent l’achat d’une propriété par des conjoints de fait, notamment le fait que toute contribution au patrimoine financier du conjoint, soit par le biais d’investissement ou par le remboursement de dettes, ne pourrait être récupérée en cas de séparation ou de décès sans la rédaction des documents ci-dessous.

L’absence de contrat de vie commune

En cas de séparation, qu’adviendrait-il de la propriété de Louis et Amélie ?

Puisqu’aucun article du Code civil du Québec n’encadre cette situation, notre couple aurait tout intérêt à discuter de cette possibilité avant même de se lancer.

S’ils réussissent par exemple à convenir de qui gardera la maison ou de combien de temps le conjoint qui quitte la demeure disposera pour se reloger, ils devraient le mettre à l’écrit dans un contrat de vie commune.

En cas de séparation, ils n’auront qu’à exécuter ce qui est prévu au contrat et ainsi éviter d’envenimer une situation déjà haute en émotion.

Par ailleurs, il faut savoir que le contrat de vie commune permet aussi de déterminer certaines règles pour la durée de l’union, notamment, la répartition des dépenses communes ou tout autre entente qui ne cause pas préjudice à l’une des parties.

L’absence d’un testament

En cas de décès, qu’adviendrait-il de la part de la résidence du conjoint décédé ?

N’ayant pas d’enfants, les héritiers légaux (selon le Code civil du Québec) de Louis et Amélie sont leur(s) frère(s) et sœur(s) ainsi que leur(s) parent(s) respectif(s).

C’est donc dire qu’advenant le décès de Louis par exemple, Amélie deviendrait copropriétaire avec les membres de sa belle-famille. Nul besoin de vous illustrer comment cette situation pourrait rapidement devenir périlleuse.

Dans leur situation, il serait avisé de rédiger un testament ou d’écrire leurs volontés et d’en informer leurs proches pour prévenir ce genre de situation.

Nous vous recommandons de consulter un juriste ou un notaire pour vous accompagner dans la rédaction des documents légaux auxquels nous faisons référence plus haut.

Par ailleurs, le planificateur financier vous accompagnera dans la planification de votre avenir financier et successoral. Cliquez ici pour en savoir plus sur les formes de testaments au Québec.

La planification financière au-delà de l’achat de leur propriété (partie 2 à venir).

La finance comportementale et son influence sur nos décisions (partie 3 à venir).

Le conseiller financier indépendant: pourquoi le choisir?

La finance personnelle regroupe une panoplie de concepts financiers complexes. Pour mieux vous y retrouver, l’accompagnement d’un expert qui fait de vos intérêts sa priorité est indispensable. Qui de mieux placé qu’un conseiller financier indépendant bénéficiant d’une objectivité complète pourra vous aider ?

Dans cet article, découvrez comment les conseillers financiers favorisent l’atteinte de vos objectifs. Prenez le temps de bien sélectionner votre conseiller financier tout en priorisant ce qui vous tient réellement à cœur.

 

Qu’est-ce qu’un conseiller financier indépendant?

Tout d’abord, il est important de bien déterminer son rôle. Le conseiller financier indépendant a pour mission de faciliter votre gestion financière et aider à poser les bons gestes à court, moyen et long terme que vous soyez un particulier ou un professionnel.

Entre autres, vous pouvez lui faire confiance pour l’ensemble de vos produits financiers tels que le REER, le CELI, le CELIAPP et plus encore.

En vous aidant à optimiser la valeur de votre patrimoine et à le conserver, votre conseiller financier indépendant peut notamment vous faire bénéficier de déductions fiscales sur investissement et de réduction d’impôt. Il devient ainsi un accompagnateur de choix pour planifier votre retraite et vos autres grands projets de vie!

 

À quoi doit-il le succès de son approche?

Premièrement, il faut savoir qu’un conseiller indépendant gère chaque dossier au cas par cas. C’est ce qui lui permet de déployer un service intégré tel que celui offert par les conseillers du Groupe Mirador.

Peu importe votre historique financier, vos actifs et vos projets, un conseiller indépendant possède un regard 360 sur votre environnement financier personnel, familial et corporatif ce qui lui permet de vous recommander les stratégies pertinentes pour vous.

De plus, puisqu’il n’est pas affilié à une banque ou à une institution financière, il possède la liberté de personnaliser son offre de service et de construire un modèle d’affaires qui lui est propre.

 

Qu’est-ce qui différencie un conseiller indépendant d’un conseiller du domaine bancaire?

Vous êtes à la recherche d’un conseiller et hésitez devant ces deux professionnels? Ce qui suit saura vous guider dans vos décisions.

Un conseiller financier attaché à une bannière, aussi compétent soit-il, proposera des solutions plus limitées. Ce phénomène s’explique de différentes façons:

 

L’étendue des produits

Un conseiller financier indépendant prend le pouls du marché en temps réel. Il connaît les plus récentes tendances et les nouveautés à travers l’ensemble du marché. En utilisant des outils de comparaison stratégiques, il détermine les services et les produits financiers les plus à propos.

En revanche, un conseiller financier affilié à une institution financière se limite systématiquement aux produits proposés par sa bannière. Cela peut avoir un impact sur la flexibilité des stratégies qu’il promeut. Cette restriction laisse souvent planer le doute à savoir si ce qui est recommandé constitue réellement LA meilleure stratégie.

 

La rémunération

Un conseiller indépendant a la liberté de choisir la forme de rémunération qui convient à son modèle d’affaires. Plus souvent qu’autrement, cette rémunération prend la forme de commissions ou d’honoraires basés sur les différents produits et services qu’il propose. À quelques exceptions près, il n’a donc pas avantage à vous suggérer les produits d’une institution financière, d’une société de gestion ou d’une compagnie d’assurance par rapport à une autre.

De l’autre côté, les conseillers bancaires sont généralement salariés. Ces salaires s’accompagnent de bonis à la vente. Bien souvent, la performance des conseillers est jaugée à l’aide de quotas à atteindre. Il est donc normal de se questionner quant à la possible présence de conflit d’intérêts; vous guide-t-il vers le meilleur produit possible ou désire-t-il plutôt plaire à son employeur en vendant le produit le plus « payant » pour la compagnie?

Ici, il est intéressant de savoir que les frais de gestion varient très peu d’un conseiller bancaire à un conseiller indépendant. Ces derniers varient entre 2 % et 2,5 % pour des solutions d’investissement.

 

La diversification de vos actifs

Vous le savez déjà: diversifier ses actifs au sein de différentes institutions peut s’avérer être une bonne stratégie afin d’amoindrir son risque en plus de vous permettre de faire des comparaisons et de vous en servir comme outil de négociation.

Diversifier votre portefeuille est possible avec un conseiller en institution. Toutefois, vous devrez le faire avec plusieurs conseillers à la fois pour combiner les produits de différentes banques. Ces différents conseillers auront-ils la même stratégie? Auront-ils le même vocabulaire et les mêmes politiques de services? Voilà des questions qui méritent une certaine réflexion.

Puisque le conseiller financier indépendant n’est pas relié à une seule institution, il est en mesure de vous faire bénéficier de la diversification plus simplement. De plus, en étant le seul titulaire de votre dossier de gestion financière, il optimise votre expérience client. Moins d’appels, moins de suivis et moins de risque que votre dossier soit transféré à un autre conseiller: voilà quelques avantages difficiles à ignorer!

édifices avec ciel en arrière plan

 

Les avantages de faire affaire avec un conseiller financier indépendant

Plusieurs avantages ont été soulevés jusqu’ici dans votre lecture. Des avantages substantiels qui placent le conseiller financier indépendant sous les projecteurs.

On parle ici d’avantages tels que:

  • Une offre variée, affiliée à aucune bannière;
  • La possibilité de diversifier vos actifs auprès de différentes institutions financières et compagnies de gestion;
  • Une expérience client plus stable et plus agréable;
  • Une certitude quant à la pertinence des produits proposés;
  • Une meilleure liberté de choix;
  • Un vaste réseau de contacts professionnels pour vos besoins connexes (fiscalité, comptabilité, etc.);

Il existe néanmoins d’autres avantages, tels que ceux-ci:

 

La priorisation de vos intérêts

Comme mentionné plus haut, un courtier indépendant place vos intérêts avant les siens. Un sondage mené par Finance et investissement vient d’ailleurs appuyer ce fait.

Dans ce sondage, les répondants devaient noter, sur une échelle de 0 à 10 (10 étant tout à fait d’accord) leur sentiment quant à l’énoncé suivant: « Mon courtier fait passer mes intérêts avant les siens ».

La tendance allait de 7.3 à 8.5 pour le conseiller indépendant, contre 6.7 et 7.2 pour le conseiller bancaire.

 

La fiabilité et la confiance

Tirée du même sondage, voici en pourcentage l’impression des répondants envers les traits de personnalités suivants:

Tableau des résultats en pourcentage des traits de personnalité

 

Comment un conseiller financier peut-il m’aider à atteindre mes objectifs?

Un conseiller indépendant œuvre pour que vous atteigniez vos objectifs. Vous cherchez à vous rassurer sur sa démarche? Ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait légitime.

Voici un aperçu chronologique de son intervention auprès de vous:

 

Une première rencontre

Lors de cette étape, votre conseiller financier indépendant recueille des renseignements clés, détermine vos objectifs, clarifie son mandat auprès de vous et son modèle d’affaires en plus de vous expliquer les frais et sa structure de rémunération.

Également, ce moment est idéal pour en apprendre davantage sur la philosophie et les valeurs de votre conseiller.

Chez Groupe Mirador, dès lors de cette première rencontre, vous reconnaitrez que nous sommes des gens passionnés de l’univers de la finance personnelle. Notre engagement est de vous offrir des services et des produits personnalisés à vos besoins dans un environnement où l’humain demeurera toujours la priorité.

 

Montage d’un plan d’action

À partir de sa cueillette d’informations et de ses recherches, il élabore des stratégies touchant aux aspects financiers et à la gestion de risque, mais aussi à la retraite, la fiscalité, l’assurance en plus du volet légal et successoral.

Ce plan complet et cohérent est modulé selon vos objectifs actuels et éventuels et peut toucher à plusieurs de ces domaines d’intervention.

cahier de notes avec un crayon

 

Mise en lumière des stratégies de premier plan

Votre conseiller financier indépendant vous accompagne dans la mise en place des stratégies recommandées. Selon les objectifs mentionnés dans votre plan, il vous guidera entre autres pour:

  • Ouvrir un REEE, un REER ou un CELI;
  • Planifier l’acquisition d’une première propriété;
  • Sélectionner les placements à rendement ajusté au risque adéquat;
  • Monter un plan de retraite solide;
  • Évaluer et couvrir vos risques financiers.

Consulter un planificateur financier ou un conseiller financier?

Avez-vous besoin d’un conseiller ou d’un planificateur financier? La question se pose, mais elle n’est pas légitime.

Souvent utilisé dans le milieu des finances, le terme « conseiller financier » est réservé depuis peu à tout individu possédant le titre de planificateur financier[1]. Ainsi, les deux appellations sont des synonymes et désignent le même professionnel[2].

Toutefois, cette notion n’est pas encore implantée dans notre culture financière et nous continuons d’employer le titre de conseiller financier pour désigner les professionnels qui ne possèdent pas l’accréditation de planificateur financier.

Au final, tout est une question de niveau des compétences recherchées lorsqu’on doit trancher entre ces deux types de professionnels. 

 

À la recherche d’un planificateur financier?

Vous aimeriez recevoir un service humain, personnalisé et rigoureux en planification financière intégrée? Contactez-nous. Que vous soyez à l’étape de planifier l’achat de votre première propriété ou de planifier votre retraite, nous sommes là pour soutenir vos démarches et vous informer des meilleures solutions.

Impôts : ce que vos clients doivent savoir.

Alors que les contribuables québécois commencent à recevoir leurs feuillets fiscaux, voici quelques informations qui devraient intéresser vos clients puisqu’elles les aideront à mieux mesurer l’incidence que ces nouvelles dispositions auront sur leurs déclarations.

Voici quelques-unes des récentes modifications.